La loterie italienne, un veinard et des chiffres qui donnent le tournis

Money, money, money

Toute l’Italie attendait cela depuis des mois. L’Europe entière s’était aussi mise à rêver depuis quelques semaines. La cagnotte gargantuesque du loto italien est enfin tombée. Des millions de tickets ont été joués dans l’intervalle. De nombreux frontaliers, suisses, français et autrichiens, passaient la frontière pour aller jouer en Italie. La diffusion du tirage à la TV battait des records d’audience. Des milliers de personnes ont risqué l’arrêt cardiaque. Une seule d’entre elle est devenue multi-multi-multi millionnaire. Et encore un petit peu plus. On est tous à 100% content pour ce veinard. Euh, plutôt 10% content et 90% jaloux.

Ce tirage du loto a donc affolé les chiffres. Et la presse. Tous les médias ont relayé l’information, donnant des sueurs de jalousie à tous les lecteurs. Des zéros et encore des zéros. Une pluie de billets de banque. A lire les données qui suivent, on en attraperait le tournis.

Silvio Berlusconi prouve une fois de plus qu’il est un goujat

Berlusconi, toujours le mot pour ne pas rire...

Silvio Berlusconi est un cuistre et il aime à le prouver régulièrement. Chaque fois qu’on n’a pas entendu parler de lui pendant un moment, le bonhomme se rappelle à notre bon souvenir par un coup d’éclat à ses yeux, une bévue pour les nôtres. Cette fois, il a « profité » du séisme qui a secoué le centre de l’Italie pour aller se montrer et, pire encore, minimiser le drame que vivent les survivants et les familles en deuil.

A peine arrivé dans les Abbruzzes, Silvio Berlusconi, qui avait pourtant été assez digne jusque-là en évoquant ce tremblement de terre, a jugé que les les rescapés, qui sont provisoirement hébergés dans des tentes de fortunes ou qui dorment dans leur voiture, ne devaient pas tourner leur situation au drame. Pour être exact, le Président du Conseil, jamais avare d’un bon mot, leur a conseillé de « prendre ça comme un week-end en camping ». Et toc! « Il Cavaliere », comme on le surnomme étrangement, car il n’a rien de cavalier, le bougre, passe vraiment pour un gouniafier de première qualité. Et le pire, c’est qu’il s’en moque comme de la dernière paire de chaussettes de sa grand-mère.

En trois lignes (2)

Un pont de glace de la plateforme de Wilkins, en Antarctique, s’est écroulé laissant augurer le scénario catastrophique de la montée des eaux (jusqu’à 57 mètres si tout fond au pôle sud). Ce n’est pas que je ne vous aime pas, mais j’aimerais bien qu’on cesse de briser la glace.

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A la suite du terrible séisme des Abruzzes, plusieurs bâtiments d’une haute valeur culturelle ont subi des dégâts irréversibles. Même les bains de Caracalla, à Rome, présentent des fuites. Berlusconi veut les renommer bains des Danaïdes.

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Pour répondre à la demande d’oeufs élevée à Pâques, les poules suisses ont pondu comme jamais. Mais la demande s’effondrant ensuite, il y aura des brochettes de poulet sur le gril cet été.

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Le Rwanda commémore aujourd’hui les 15 ans du génocide. On a commémoré en décembre les 60 ans de la Déclaration des Droits de l’Homme. La poste rwandaise a dû égarer le message de 1948.

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Le Pentagone vient de supprimer toute référence à « War on Terror ». Obama veut abolir aussi l’arme nucléaire dans le monde. Il vient aussi de rassurer les musulmans. Gigantesque opération de blanchiment d’histoire par un président noir.

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En France, il y avait 812 villes vidéosurveillées en 2005 et 1522 en 2007, soit presque le double en 2 ans. Le 5 avril 1984, il y a 25 ans, un certain Winston racontait sa journée au Ministère de la Vérité, sous l’oeil attentif d’un grand frère.

Van Breukelen

Retrouvez « En trois lignes » numéro 1 ici