La famille, Camilla Läckberg en est hantée. Ni par la famille modèle, ni par celle qui se déchire, mais par celle qui a érigé le secret et le silence en mode de vie. L’auteure suédoise avait déjà utilisé ce canevas dans « La Princesse des glaces », son premier roman traduit en français. Son deuxième opus traduit, intitulé « Le Prédicateur », ne déroge pas à la règle.
Comme dans « La Princesse des glaces », le lecteur retrouvera avec un certain plaisir la belle Erica Falck et Patrick Hedström, son policier de compagnon. Il sera à nouveau plongé dans l’univers du petit port de Fjällbacka.
A la différence que la petite ville se transforme de glaçon dans l’hivernale « Princesse » en station balnéaire à la mode dans l’été du « Prédicateur ». Changement d’ambiance radical mais même sensation d’étriquement des petites villes de province suédoises, complexées par rapport à leurs voisines plus grandes.
Autre similitude, on l’a dit, la thématique de ce roman policier: la famille et ses lourds secrets. L’enquête débute à la découverte du corps martyrisé d’une jeune touriste. Sous le cadavre sont disposés deux squelettes très anciens.