Le plus beau trophée n'est pas toujours celui que l'on croit
C’était l’événement le plus attendu de l’été, mais aussi le plus secret, dans l’univers tennistique. Alors que tout le monde se fiche complètement de l’évolution des tournois en cours, à Indianapolis ou Bad Gastein par exemple, alors que, comme d’habitude, rien ne se passe de fondamental entre Wimbledon et l’US Open, la nouvelle fait l’effet d’une bombe au sein de la jet-set de la balle jaune. La naissance de jumelles dans la famille Federer! On pourrait plutôt parler d’une bombe à retardement, puisque qu’il s’agit c’est sûr de futures potentielles soeur Williams.
Dans 20 ans, on entrevoit déjà une Charlene Riva Federer à la première place WTA et une Myla Rose Federer en numéro deux mondiale! Des bookmakers anglais ont déjà flairé le bon coup et lancent déjà les paris: laquelle gagnera Wimbledon en premier, à quelle date, seront-elles championnes en double? Ben dis donc! L’espoir le plus fou qu’après les années à vibrer pour Roger, après deux décennies presque certaines de vide tennistique en Suisse, on pourrait à nouveau trembler derrière nos écrans. Des duels enflammés entre Charly et Myla, comme à la grande époque de Serena et Venus. Ou une équipe de Fed Cup entièrement Federer. Notre imagination déborde déjà de bonheur…
De plus, comme toujours, le Roger réussit à gérer cet événement bouleversifiant avec brio. Cette paternité arrive en effet exactement au bon moment du point de vue carrière et vie de famille. A croire que Monsieur et Madame Federer ont pu décider du jour-même de la venue au monde de ces deux jumelles. Quand la star des stars dompte les éléments et la nature… Sur le plan sportif, cet heureux moment arrive pile quand il le faut: Federer vient, avec brio, de gagner à Wimbledon et de retrouver sa place de numéro un mondial. Ensuite, cette partie de la saison n’est pas la plus lourde pour le maître. Il ne participe à aucun tournoi avant le 10 août à Montréal et il n’a que peu de points ATP à défendre durant cette période, ni au Canada, ni à Cincinnati la semaine suivante (contrairement à Nadal par exemple). Ainsi, les spécialistes imaginent bien une période très « light » pour Roger. De quoi pouponner un brin avant la reprise des choses sérieuses, le 31 août à l’US Open.
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