Ces derniers temps, je me suis intéressé au phénomène du buzz. Un mot qu’on utilise à tort et à travers. Un mot qui en devient énervant. Mais qui est aussi révélateur d’une nouvelle donne.
Donc, Susan Boyle a été vue par près de 150 millions de personnes. C’est comme si toute la population de la Russie avait cliqué sur la vidéo. Dans un autre registre, l’événement créé par T-Mobile à Londres, durant lequel plus de 13’000 personnes ont notamment chanté « Hey jude », a aussi été visionné des millions de fois sur Youtube.
Les exemples ne manquent plus. Bons buzz, mauvais buzz, l’important c’est le nombre de « views » sur Youtube, c’est la rumeur qui court, qui vole.
On sait aujourd’hui, avec un nombre d’exemples conséquent à l’appui, qu’un buzz peut faire beaucoup de tort. Il n’y a qu’à voir dernièrement l’exemple de la vidéo de Domino’s Pizza dans laquelle des employés crachent sur des pizzas qu’ils préparent. Certaines sociétés en prennent plein la gueule, si vous me passez l’expression. Et cela, ça me fait doucement sourire.