La culotte à l’envers

Regards sur notre monde

Archive for octobre 2008

Une phénoménale obamania people

Posted by blongo sur 31 octobre 2008

Obama, des airs de rock star

Obama, des airs de rock star

Cette fois c’est sûr, blongo est certain que Barack Obama sera le prochain président des Etats-Unis. Lorsqu’on passe en revue les soutiens que les people américains apportent au sénateur de l’Illinois, il est impossible de ne pas entrevoir une victoire d’Obama le 4 novembre. Tout ou presque ce que compte Hollywood de stars et de paillettes a pris le parti du candidat démocrate.

Entre parenthèses, il est assez étrange de constater l’opposition entre la France et les Etats-Unis à ce niveau. Lors de la dernière présidentielle française, une forte proportion de people avait soutenu le candidat de la droite, Nicolas Sarkozy, face à la représentante de la gauche, Ségolène Royal. Si si souvenez-vous: Jean Reno, Christian Clavier, Johnny Hallyday, Doc Gyneco, Steevie, Mireille Mathieu, Enrico Macias, Gilbert Montagné, Arthur, Jean-Marie Bigard, Alain Prost, Rika Zaraï et plein d’autres. En face, la starlette du Poitou faisait pâle figure. Aux Etats-Unis, c’est le contraire, le candidat le plus à gauche, ou plutôt le moins à droite, reçoit l’appui presque unanime des stars. Si quelqu’un a une réponse à cette divergence, qu’il se fasse connaître…

En attendant, revenons aux atouts des people américains qui vont, forcément, mener Barack Obama à la victoire.

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Sarkozy, Rocard et la poupée vaudou

Posted by Van Breukelen sur 30 octobre 2008

Ce n’est pas une nouvelle, Nicolas Sarkozy est très soucieux de sa petite personne. (Pas de jeux de mots ici – merci Sarko ne pas m’intenter un procès). L’hypermédiatique président n’aime pas qu’on se fiche de sa poire, que ce soit sous le mode de l’insulte – il réplique « casse-toi pauvre con » – ou de la plaisanterie. Ainsi la mise en vente d’une poupée vaudou à son image avec épingles incorporées ne lui a pas plu, mais alors pas plu du tout. Plainte posée, président déjugé, appel interjeté : la mécanique judiciaire habituelle – c’est la septième plainte déposée en un an par Sarkozy-  donne une publicité inespérée à la peu aimable poupée vaudou. Dont j’aimerais bien connaître les chiffres de vente désormais.

Sarkozy, qui a pourtant donné son soutien à Charlie Hebdo lors des caricatures de Mahomet, n’aime donc pas la caricature de lui-même. Les juges ne l’ont pas entendu : « la caricature et la satire, même délibérément provocantes ou grossières, participent de la liberté d’expression et de communication des pensées et des opinions ». Merci la justice.

Mais indépendamment de toute cette insignifiante affaire, le fond du truc doit quand même être raclé. Car cette affaire de poupée est d’une stupidité affligeante: un grand mixage entre un vaudou de pacotille, une plaisanterie de mauvais goût et une dose de commerce crasse. Cela révèle surtout trois choses qui me semblent intéressantes: Lire le reste de cette entrée »

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Cette satanée Sophie Hunger. Critique de « Monday’s Ghost »

Posted by dragon buté sur 28 octobre 2008

Satanée Sophie Hunger...

Satanée Sophie Hunger...

Un jour au boulot, on m’a tendu le dernier Sophie Hunger en me disant: « Elle est Suisse, tout le monde va en parler, il faut faire la critique ». J’aime pas les « il faut ». Et je n’aime en général pas les artistes suisses. Pas qu’ils soient mauvais, mais je ne m’y retrouve pas. Peut-être un complexe helvétique. J’aime pas non plus les trucs dont tout le monde parle. Par principe, tout en sachant que ma discothèque est pleine de choses dont les gens m’ont parlé.

C’est, vous l’aurez compris, dans de mauvaises conditions que j’ai commencé, contraint et forcé, à écouter ce foutu « Monday’s Ghost ». Et je n’ai pas aimé. Les chansons me prenaient à rebrousse-poil. Je trouvais la voix criarde. Il y avait trop de notes. Trop de Sophie Hunger, « la petite Suissesse qui monte » (grrr, détestable expression s’il en est). Bref, j’étais agacé.

Puis… puis vint le tour de « Walzer für niemand ». Et là. Tout a changé. Je suis tombé amoureux.

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Le yéti de l’Alaska

Posted by blongo sur 24 octobre 2008

Le yéti terrorise toujours autant

Le yéti terrorise toujours autant

Deux nouvelles ont marqué l’actualité de cette semaine. Mais pour peu que le pressivore ait été distrait, il a pu les rater. Ce serait passer à côté d’une information de tout premier ordre, d’autant plus que les deux affaires qui nous intéressent sont en fait liées, alors qu’elles semblent à priori totalement différentes. Blongo a mené l’enquête pour vous.

La première information, la plus surprenante, concerne la découverte par une équipe d’aventuriers japonais de traces du mythique yéti dans l’Himalaya. Cycliquement, l’abominable homme des neiges, comme on le surnomme certainement injustement, réapparaît dans les médias. Personne n’a jamais pu prouver son existence ou le prendre nettement en photo. A part Tintin, mais ça, c’est une autre histoire. Mais beaucoup jurent père et mère qu’il existe réellement.

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Bénabar, conteur si peu « infréquentable ». Critique

Posted by dragon buté sur 23 octobre 2008

Un peu plus grave, mais pas "infréquentable"

Un peu plus grave, mais pas infréquentable

Bénabar est un bon gars. Le gendre idéal. Celui sur qui on peut compter et qui ne vous déçoit jamais.

Mais comme tout bon gars qui se respecte, il sait aussi que ça rapporte plus dans la vie d’être un méchant garçon qu’un gentil pigeon. Pour son sixième album, il veut donc se faire « infréquentable« . C’est peine perdue, malheureusement, il devra se faire une raison. Mais il résulte de cette tentative avortée un très beau disque, fidèle à l’esprit Bénabar.

On retrouve le Bénabar raconteur du quotidien et des petites choses. Avec lui, l’amour peut se transformer en sentiments les plus bas, un week-end à la campagne est l’occasion de se moquer des citadins et de leur manie « retour à la terre », une tournée dans les bars provoque une crise existentielle.

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La mort, les prix, l’actu et le business

Posted by Van Breukelen sur 21 octobre 2008

J’aimerais vous faire part de mon interrogation. Je cherchais un livre sur amazon.fr qui n’est pas répertorié et le moteur puissant de la librairie en ligne s’est contenté de me renvoyer les livres les plus commandés du moment: J’ai 100 ans et je voudrais vous dire de Soeur Emmanuelle suivi de Ritournelle de la faim de JMG Le Clezio. Autrement dit, deux livres – récents, mais les autres Le Clézio ne sont pas loin derrière dans le classement – à destinée relativement confidentielle, mais dont le destin change, propulsé qu’il est par les feux de l’actualité. Et je ne parlerai pas du marché vivace de ces livres écrits à la va-vite et édités en moins de deux pour coller à l’actualité. Une méthode qui rencontre le succès et qui me semble participer du même mouvement.

J’ai du mal à croire que des milliers de gens se mettent à commander les bondieuseries gentilles, mais bondieuseries quand même de Soeur Emmanuelle uniquement parce qu’elle est morte et que, selon ses termes, elle a été aspirée vers Dieu « comme une fusée ». On sait bien dans le milieu artistique que la valeur des tableaux prend l’ascenseur (à défaut de fusée hein) après la mort du peintre. Mais j’ai quand même de la peine à m’expliquer pourquoi on va se coltiner la lecture des centaines de pages pour une personne qui, jusque-là, n’avait pas suscité notre intérêt avant de le déluge d’hommages médiatique. Surtout que d’ici peu, un autre mort célèbre chassera Soeur Emmanuelle de l’autel médiatique. Lire le reste de cette entrée »

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Pourritures toxiques

Posted by Van Breukelen sur 20 octobre 2008

« Il faut extraire des bilans des banques américaines les crédits un peu pourris, toxiques, pour que le monde financier retrouve la confiance. » Eric Woerth

« Le fonds de défaisance des actifs toxiques d’UBS sera juridiquement sous toit dans quelques jours. Mais les premiers rachats de titres pourris n’interviendront pas avant la fin de l’année. » Le Temps

« produits toxiques » … prêts « pourris ». Europe 1

La crise financière n’est pas un krach, que nenni, c’est un poison à action retardée, dont l’effet toxique est de rendre un truc qu’on croyait à peu près sain en machin tout pourri. C’est du Blanche-Neige, celle dont la beauté séductrice allait succomber sous l’effet d’une pomme très jolie, très tentante mais aussi bougrement toxique.

Pour prendre une autre comparaison, j’ai trouvé cette phrase de Romain Rolland dans un dictionnaire à l’article pourrir: « Le fruit pourri ne pourrit pas l’arbre. Il tombe ». Magnifique trouvaille qui me permet de filer la métaphore. Le sauvetage des banques par l’Etat, aujourd’hui encore ING par les Pays-Bas, donne en effet raison à Romain Rolland. Ce qui est bien la moindre pour un prix Nobel de littérature. Sain principe naturel apparemment édicté par ce chantre de la non-violence. Car si l’arbre, contaminé par son fruit faisandé, pourrit et tombe, c’est toute la forêt qui peut se renverser par effet de domino. C’est du moins ce que j’ai compris des explications de notre Dragon buté et si je n’ai pas compris juste, que cette peu commode bestiole me crache quelques flammes en commentaire.

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Retour à l’économie humaine?

Posted by Van Breukelen sur 18 octobre 2008

Un patron paternaliste, ça existe !

L’histoire est hélas trop rare, mais il vaut la peine de la signaler pour saluer le retour de sentiments humains dans une économie faite de seuls chiffres, de croissance et de rentabilité. Cela commence par l’histoire classique: la direction de la compagnie d’aviation Jet Airways licencie 15% de son personnel, 1900 personnes, en raison du ralentissement du trafic passager en Inde et des hausses de prix du carburant. La mise à la porte des jeunes employés avait provoqué une mini-tempête politique. Des centaines d’hôtesses et stewards avaient défilé à l’aéroport de New Delhi avec le soutien des politiques.

C’est là que Naresh Goyal, le big boss de Jet Airways, découvre son ex-personnel en larmes qu’il a viré avec juste un mois de salaire en guise de plan social. Et c’est là qu’il se passe quelque chose de très curieux, que l’on ne rencontre guère que dans les petites structures économiques, les PME, mais jamais au niveau des multinationales. Le patron ne dort plus de la nuit, sa conscience le taraudant depuis qu’il a été ému de voir ses employés malheureux. Il réagit alors en tant que père de tous ses employés et décide d’annuler les licenciements. Le dirigeant indien dit n’avoir agi sous aucune pression – ce dont les cyniques et soupçonneux comme moi doutent un peu. Il reste qu’il demande à son conseil d’administration de revoir sa copie: les entreprises ne devraient pas prendre de décision uniquement fondée sur des critères économiques, a-t-il affirmé. Oui, vous avez bien lu.

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Mieux vaut être dirigeant que dirigé

Posted by blongo sur 16 octobre 2008

Le dirigeant

Le dirigeant

Le Conseil fédéral a approuvé cette semaine les salaires des divers dirigeants des entreprises appartenant à la Confédération. Et en pleine crise financière, ces centaines de milliers de francs annuels frisent l’indécence. Au risque de passer pour un populiste aux idées simplistes, blongo souhaite faire un petit état de la situation. Et gageons que ce ne sera pas tendre…

Tout d’abord, il faut souligner que ces lignes laissent de côté les patrons des entreprises privées. Non qu’il ne soit pas utile d’en parler, car là ce n’est plus de l’indécence mais de l’escroquerie, mais parce qu’on ne peut pas courir trop de lièvres à la fois, au risque d’être privé de civet (c’est de ma grand-mère, donc ça ne peut être que vrai…). Donc, concentrons-nous sur nos amis de la Confédération, soutenus par nos amis du Conseil fédéral et par la plupart de nos amis du Parlement. Comment ne pas les soutenir également, dans de telles conditions?

Prenons ces goguenards et heureux patrons, loin d’avoir des problèmes de pouvoir d’achat, dans l’ordre, en commençant par le plus valeureux d’entre eux, et le plus récompensé évidemment. Par souci de précision et de comparaison, un petit descriptif de leurs plus brillantes réalisations accompagnera cet état des lieux.

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Mon banquier est un bel enfoiré

Posted by samlegrand sur 11 octobre 2008

Des pièces de monnaie bien encombrantes.
Des pièces de monnaie bien encombrantes

C’est un temps qui semble déjà si loin. Une ère oubliée où George W.Bush et Nicolas Sarkozy ne s’étaient pas encore convertis au communisme. A cette époque, les pages des journaux n’étaient pas assez larges pour y inscrire les bénéfices de l’UBS, Pierre Mirabaud astiquait fièrement sa moustache au volant de sa Jaguar dans les rues de Genève et Hans-Rudolf Merz nageait, comme oncle Picsou, dans sa piscine remplie de « Vrenelis » au sous-sol de la place fédérale.

Bref, il y a un peu plus d’une année, je suis allé voir mon banquier pour la dernière fois. Banquier est peut-être un bien grand mot pour désigner le trentenaire BCBG posté derrière le guichet de la succursale de ma banque cantonale. Toujours est-il que ce jour-là, ma vie a basculé à jamais. Lire le reste de cette entrée »

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