Travaillant dans les médias depuis quelques années maintenant, j’ai des difficultés à appréhender la manière dont le public voit et comprend son journal, téléjournal, site d’information ou son émission de radio. Je me demande donc si ce public se rend compte à quel point l’été est une période difficile pour nous, les journalistes. Car c’est l’époque du « Grand Vide », du « Grand Rien ». Du manque d’informations, quoi.
Les administrations fonctionnent au ralenti (à part l’Office fédéral de la statistique, Dieu le bénisse), les entreprises aussi, obtenir une interview est une gageure (« Il est en vacances », entend-on à s’en percer les oreilles).
Les politiciens quant à eux bronzent ou prennent des cours d’allemand, car ils ont bien compris que le téléjournal ne fait pas autant d’audience que d’habitude. Donc pas besoin de se fatiguer, sauf pour ceux qui entrent dans la course au Conseil fédéral, mais ceci est une autre histoire.