La culotte à l’envers

Regards sur notre monde

Posts Tagged ‘Crise financière’

Culture en miettes (1) : les toiles d’Héliogabale

Posted by Van Breukelen sur 12 juin 2009

imeldact5Tout le monde connaît Imelda Marcos. Sans doute même plus maintenant que Ferdinand, son mari dictateur qui a ruiné les Philippines. Que sait-on d’Imelda ? Qu’une fois embastillée, on a découvert dans son ancien palais sa collection de chaussures : 2500 paires au moins. Largement au-delà de l’inimaginable, puisque qu’elle pouvait changer de chaussures trois fois par jour et ne jamais porter la même paire pendant deux ans et demi – en supposant par ailleurs que pendant ce temps-là, elle n’achète plus de pantoufles, babouches et autres escarpins. Il y a là une forme de démesure irrationnelle qui n’est en fait pas si rare et tient évidemment moins à la consommation de chaussures que de se nourrir du pouvoir de se les acheter de manière illimitée, comme l’illustre brillamment cet article de Lance Morrow du Time.

C’est dans ce même article qu’entre dix-huit références culturelles dont j’ignorais tout, je découvre une anecdote relative à l’histoire de l’empereur romain Héliogabale. Selon l’histoire, selon la légende plutôt, Héliogabale, qui a regné comme empeureur de 218 à 222, soit de l’âge de 15 à 19 ans, était un empereur décadent, qui se prostituait, qui avait violé une vestale, qui était cruel.

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Le monde en crise… la surprise, l’Eglise et le village

Posted by dragon buté sur 8 février 2009

Tout d'abord la surprise

Tout d'abord la surprise

Avec cette crise qui bouleverse le monde, je dois avouer que je vais de surprise en surprise. Mais comme tout être humain qui se respecte, je m’habitue à la surprise, elle devient moins surprenante, je me blase. Petite remise de l’Eglise au milieu du village.

Il y a eu la surprise première. Quoi, une crise, quelle crise? Rien vu venir, comme le commun des mortels, assez éloigné il faut l’avouer de la spéculation immobilière ou boursière.

Mais bon, on s’y fait. Nous sommes en crise. D’où question légitime: pourquoi? Et là deuxième surprise, sur les causes de cette foutue crise. La faute à de gros crétins qui ont spéculé sur des prêts immobiliers accordés à des gens qui n’avaient pas les moyens de rembourser. Ou comment se faire une pétée de thune avant de détruire l’économie mondiale. Hum!

Puis est venu le temps de la troisième surprise, celle de la rapidité de la contagion. Quelqu’un dit: on est en crise, quelques semaines après, on est vraiment en crise. Les conséquences ont été immédiates: chômage partiel, licenciements, mauvais résultats d’entreprises, banques sous perfusion… au point que mon esprit suspicieux a pensé un temps que certains profitaient du contexte de « crise » pour faire passer quelques mesures douteuses en douce… mais non, apparemment, la crise s’est comportée comme la grippe: elle y est allée vite et fort. Et a fait beaucoup de dégâts.

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Pourritures toxiques

Posted by Van Breukelen sur 20 octobre 2008

« Il faut extraire des bilans des banques américaines les crédits un peu pourris, toxiques, pour que le monde financier retrouve la confiance. » Eric Woerth

« Le fonds de défaisance des actifs toxiques d’UBS sera juridiquement sous toit dans quelques jours. Mais les premiers rachats de titres pourris n’interviendront pas avant la fin de l’année. » Le Temps

« produits toxiques » … prêts « pourris ». Europe 1

La crise financière n’est pas un krach, que nenni, c’est un poison à action retardée, dont l’effet toxique est de rendre un truc qu’on croyait à peu près sain en machin tout pourri. C’est du Blanche-Neige, celle dont la beauté séductrice allait succomber sous l’effet d’une pomme très jolie, très tentante mais aussi bougrement toxique.

Pour prendre une autre comparaison, j’ai trouvé cette phrase de Romain Rolland dans un dictionnaire à l’article pourrir: « Le fruit pourri ne pourrit pas l’arbre. Il tombe ». Magnifique trouvaille qui me permet de filer la métaphore. Le sauvetage des banques par l’Etat, aujourd’hui encore ING par les Pays-Bas, donne en effet raison à Romain Rolland. Ce qui est bien la moindre pour un prix Nobel de littérature. Sain principe naturel apparemment édicté par ce chantre de la non-violence. Car si l’arbre, contaminé par son fruit faisandé, pourrit et tombe, c’est toute la forêt qui peut se renverser par effet de domino. C’est du moins ce que j’ai compris des explications de notre Dragon buté et si je n’ai pas compris juste, que cette peu commode bestiole me crache quelques flammes en commentaire.

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La crise financière pour les nuls. Un point de vue

Posted by dragon buté sur 9 octobre 2008

Des maisons? En veux-tu, en voilà!

Des maisons? En veux-tu, en voilà!

L’économie mondiale est donc touchée par une crise financière grave. Les experts le disent, les médias relaient ce que les experts disent. Pour le commun des mortels, les premiers effets réels ont fait leur apparition il y a peu. Les banques manquent de liquidités, les bourses s’effondrent et l’économie réelle est touchée (notamment l’industrie automobile, plusieurs constructeurs ayant annoncé des mesures d’économie). Certains ont déjà vu leurs valeurs en bourse diminuer drastiquement.

Mais qui comprend réellement ce qui se passe actuellement et pourquoi nous en sommes arrivés là? Petite tentative d’explication, forcément incomplète et forcément partiale. Et si un économiste est en train de lire ce billet, qu’il pardonne les erreurs ou les approximations, ou qu’il veuille bien les corriger au moyen des commentaires.

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Pas encore en crise mais déjà complètement paumé

Posted by blongo sur 7 octobre 2008

Wall Street a la culotte, non la tête à l'envers

Wall Street a la culotte, euh non la tête à l'envers

Crise financière, krach boursier, effet dominos, effondrement général, faillites tous azimuts, ouragans en série, lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi noir (heureusement, les bourses dorment le week-end et on peut se concentrer sur les achats frénétiques du samedi après-midi), cascades de gros malheurs pécuniers, dégringolade vertigineuse, chaos intersidéral; le monde a peur, les médias ont peur, les économistes ont peur. C’est à qui criera au loup le plus fort depuis quelques semaines. Les journalistes sont-ils trop pessimistes, les économistes trop rassurants, les traders trop inconscients, les gens de la rue trop insouciants? Le ciel va-t-il nous tomber sur la tête ou Astérix peut-il vivre encore tranquillement la fin d’année 2009?

La réponse est aussi simple qu’inutile. On n’en sait rien. Personne n’en sait rien. Les médias alignent les spécialistes de ci, les experts de ça et les économistes les plus renommés. Mais même eux ne savent pas quoi dire. Même eux sont mal à l’aise. Même eux ne savent pas de quoi le demain économique mondial sera fait. Certes, ils usent et mésusent de leur voix suave et assurée pour nous affirmer que cette crise pourra être gérée. Qu’il faut avoir confiance (même le brave homme qui a perdu ses maigres économies depuis six mois, même la famille qui doit quitter sa maison faute de liquidités, oui même eux doivent garder confiance). Bon, l’un d’eux disait aussi il n’y a pas si longtemps que « Ah ah ah la bonne blague, Lehman Brothers ne pourra ô grand jamais, hu hu hu faire faillite ». Caramba, encore raté.

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