Les JO de Pékin, trustés par les médailles d’or chinoises, sont clos. La Chine a montré sa puissance sur toute la ligne – par le triomphe des athlètes, par l’arrivée d’un Sarkozy penaud qui a refilé le Dalaï-lama à sa femme (notez, qu’il avait aussi laissé Cécilia avec les infirmières bulgares pour s’occuper en toute pompe de Kadhafi: on ne change pas une stratégie qui gagne) et par le silence total sur le Tibet dans les médias, qui ne se gargarisent plus que de sport. Après cette triomphale opération de propagande, je déclare la trêve olympique terminée et ferai un petit retour critique sur les Jeux, une fois que les effets de l’émotion collective se sont dissipés. L’enchantement de Blongo côté pile trouvera, côté face, le regard désenchanté de Van Breukelen, lequel a Oscar Wilde de son côté: « le cynisme consiste à voir les choses telles qu’elles sont et non comme elles devraient être ».
J’ai eu l’occasion de regarder les épreuves de plongeon féminin. C’est spectaculaire le plongeon, c’est assez rare à la télé, le plongeon, c’est donc amusant à voir, le plongeon? Eh bien non, c’est carrément flippant. La gagnante, Chen Ruolin, a 16 ans (selon toute vraisemblance), mesure 142 cm et pèse 30 kilos. La troisième est Wang Xin, 140 cm et 28 kilos. 28 kilos ! Évidemment, avec ce poids, on fait peu de vagues en entrant dans l’eau, aurait dit Isaac Newton. Lire le reste de cette entrée »